Les principales mesures de la loi ESS
Social
Actualité du 02/10/2014
La loi relative à l'économie sociale et solidaire (ESS) a créé de nouvelles obligations à la charge des PME, en vue de favoriser la reprise d'entreprise par les salariés.
S'agissant des grandes entreprises et groupes, un volet sanctions a été ajouté à la loi « Florange », qui impose depuis mars 2014 la recherche d'un repreneur en cas de fermeture de site.
À cela s'ajoutent diverses mesures liées à la reconnaissance du secteur de l'économie sociale et solidaire.
Les principales obligations à la charge des PME sont :
- Au moins tous les 3 ans, les PME de moins de 250 salariés sont tenues d'informer le personnel sur les conditions juridiques de la reprise d'entreprise.
- D'autre part, les PME de moins de 250 salariés doivent informer le personnel préalablement à la cession du fonds de commerce ou de la majorité du capital, afin qu'un ou plusieurs salariés soient en mesure de proposer une offre de reprise ou de rachat.
- Le manquement à l'obligation de recherche d'un repreneur en cas de fermeture de site est sanctionné par le refus de l'administration d'homologuer ou de valider le PSE, sanction à laquelle peut s'ajouter le remboursement d'aides publiques.
- En matière d'épargne salariale, les « entreprises solidaires » doivent satisfaire à de nouveaux critères pour obtenir l'agrément du préfet.
- Le volontariat de service civique devient le volontariat associatif et est désormais assorti d'une durée maximale globale.
- Les sociétés coopératives d'intérêt collectif sont éligibles aux emplois d'avenir.
Les principales dispositions applicables aux associations, fondations, fonds de dotation et coopératives sont :
- Les associations déclarées depuis 3 mois au moins peuvent recevoir des dons.
- Les subventions des collectivités bénéficient d'une définition juridique.
- La réglementation des fonds de dotation est retouchée.
- Les coopératives doivent respecter des règles plus contraignantes.
Loi 2014-856 du 31 juillet 2014, art. 18, 19, 20, 21 et 22, JO du 1er août, p. 12666
Source : Revue fiduciaire